Renaissance intérieure

Bonjour mes amis,

Voici une image que je trouve amusante pour illustrer avec légèreté, mais bien concrètement, le symbolisme de la « renaissance » dans ce qu’elle a aussi de très terrestre. J’aime faire toutes sortes de petites boutures de plantes et même de légumes ;-)… Cette année j’ai placé (à côté des rosettes de feuilles de chlorophytum dans leur pot de yaourt décoré) un cœur de céleri et la base d’un poireau qui, au lieu de finir à la poubelle, ont repris goût à la vie dans l’eau, faisant d’abord quelques racines puis produisant peu à peu de nouvelles feuilles. Cela donne des petites plantations comestibles sympathiques et qui trouvent à la cuisine un regain de vie tout en l’égayant de leur verdure ! C’est peu de choses mais … « Grand est celui qui n’a pas perdu son cœur d’enfant » disait Meng-Tsen 🙂

Aujourd’hui le 10 novembre, nous sommes dans le dernier quartier de la lune depuis deux jours, c’est toujours mon moment de prédilection, sans doute parce je suis née dans le dernier quartier d’un cycle de lunaison et que je me retrouve ainsi dans « mon élément ». Cette phase est celle de la vision qui éclaire le prochain cycle à venir, le moment actuel où nous semons déjà des graines pour la nouvelle lune en Scorpion du 15 novembre : Des graines de transformation et de régénération. Décidément, je suis très inspirée par le langage du jardin !

Alors que le contexte global du monde reste assez tendu, nous faisons en ce moment des expériences très spéciales de façon collective, bien sûr, mais également individuelle. Ce qui se passe nous ramène en permanence à notre éveil individuel, et même si nos regards sont plutôt attirés par les événements extérieurs qui semblent primordiaux, leur écho nous touche tous profondément. Cette crise du coronavirus avec ce qu’elle implique comme effondrement de l’économie, mise en danger des systèmes politiques – tout ceci, est le reflet de nos inquiétudes et incohérences intérieures, de nos colères et de nos besoins de tout juger, jauger, analyser. Mais c’est aussi pour beaucoup d’entre nous le moment que nous avons pour nous élever, et de façon apparemment paradoxale, plus les forces extérieures s’agitent, plus nous trouvons de réconfort dans l’élévation, la tranquillité et l’amour en nous-mêmes.

Ciel astrologique du jour à PARIS à midi

Vénus est en opposition avec Mars rétrograde, c’est dire que tout ce qui a de la valeur à nos yeux et ce que nous aimons ou désirons, se trouve confronté à la difficulté d’être mis en actes, nous n’avons toujours pas les coudées franches mais cet état de choses va s’améliorer doucement. Ce qui peut évidemment déranger notre personnalité vient de ce qu’elle est soumise à ses désirs égotiques sans reliance avec les buts supérieurs de notre évolution. Et nos relations peuvent être des témoins de là où nous en sommes. Mais lorsque l’ego s’assagit et se modère dans ses attentes, par l’humour et la légèreté par exemple (Nœud Nord Gémeaux) cet aspect d’opposition Vénus Mars permet une expérience de complémentarité où nos besoins sont exprimés avec justesse, tandis que nos désirs sont modérés voire retenus, en conscience, pour le plus grand bien de nos relations qui trouvent alors un moment d’apaisement et de parfaite synchronicité.

Le 12 novembre, se reproduira (pour la troisième fois de l’année et dernière fois) la conjonction Jupiter/Pluton. Avec la rétrogradation de Jupiter nous avons pu extraire un sens plus profond des entraves exercées par le pouvoir destructeur et violent de Pluton, lesquelles sont majorées par Jupiter le grand amplificateur du zodiaque. Nous pouvons parler des « abus de pouvoir » mais quand nous le faisons, cela nous renvoie toujours à notre sentiment personnel d’être abusés, manipulés et victimes de forces qui nous dépassent. Positivement vécu, cet aspect Jupiter/Pluton est très transformateur, il nous met face à notre personnalité et nous montre là où elle se satisfait des anciennes façons de faire ou des prises de pouvoir sur autrui, parfois avec un despotisme acharné à s’accrocher à des traditions ou des ambitions illusoires. Comme Pluton en Capricorne évoque beaucoup les systèmes des pouvoirs étatiques, financiers, religieux, nous pouvons aussi voir le reflet des événements extérieurs actuels dans notre vie.

Car tout ce à quoi nous assistons dans le monde, dont ces luttes de pouvoir, nous renvoie à nous et à notre façon de vivre ces luttes. Mais où s’exercent-elles encore en nous ces forces ? Quelle est notre résistance intérieure et quelle est notre difficulté à laisser partir les vieilles structures en nous ? Quelle est notre part de fanatisme au nom d’une vérité, d’une liberté ?

Pluton en Capricorne nous relie également à la mort, à la destruction physique et matérielle et parfois vient nous toucher de très près dans ce dépouillement. Et il peut être réellement insupportable d’essayer de résister à cette conjonction qui exige une très grande alchimie intérieure.

Neptune teinte cette conjonction de l’idéal collectif mais est-ce pour le pire ou le meilleur ? Là encore, il n’y a pas de réponse définie pour l’ensemble, chacun peut y croire ou non, peut se sentir élevé et inspiré ou non, chacun aussi peut s’en servir ou pas.

Alors qu’au dehors les revendications des uns et des autres s’expriment avec plus ou moins de véhémence, le message pourrait être de maintenir une attention soutenue et focalisée (Nœud Sud en sagittaire) envers nous-même et notre plus haute aspiration intérieure, notre idéal, nos rêves (l’axe des nœuds est au carré de Neptune) en dépit de toute l’incertitude publique et collective qui pourrait nous déstabiliser au travers des informations transmises par les médias publics. L’actualité extérieure nous sollicite et nous distrait de notre vérité intérieure ou bien, au contraire, elle la stimule, elle nous y ramène indirectement car elle nous révèle nos peurs et nos doutes profonds si nous en avons, elle nous pousse au questionnement sur ce qui est enfermé au fond de nous depuis parfois bien longtemps et dont nous avons repoussé l’écoute et la transformation faute d’avoir pu le mettre en lumière avant.

Même si Mercure est redevenu direct l’introspection que cette planète a pu nous offrir ainsi que celle de Mars encore rétrograde qui nous aura bien freinés dans nos élans jusqu’au 14 novembre, l’expérience d’un grand bilan nous est proposée.

Bilan intérieur

Tout ceci, dans ce contexte de crise sanitaire, et vu sous l’angle de l’astrologie, m’évoque une grande similitude avec la Maison XII .

L’astrologie traditionnelle nous dit que la maison XII est celle des grandes épreuves, de l’enfermement, mais aussi des maladies graves et chroniques, et tout ce qui peut nous accabler moralement et physiquement et limiter notre liberté (d’où le parallèle avec l’hospitalisation et l’emprisonnement). Il peut y avoir une notion de renoncement consenti et de sacrifice accepté à l’occasion de ces épreuves.

En lien avec ce premier symbolisme il y a une résonance avec tous les lieux clos sans toutefois leur attribuer une charge forcément éprouvante : les couvents, les chambres noires des photographes, les maisons de repos … C’est un secteur du thème qui fait souvent peur quand on en reste à cette interprétation.

Certes le couvre-feu et le confinement, la distanciation physique, le port d’un masque en quasi permanence dès lors que nous sortons, ce ne sont pas des mesures conformes à notre naturel, même si nous pouvons nous y adapter pour un moment. Cela peut donc un peu être vécu par certains comme une privation totale de liberté, et aussi donner un grand sentiment d’impuissance et de perte, telle que le feraient l’hospitalisation dans un service psychiatrique où nous serions internés ou un enfermement en prison dans un quartier d’isolement ou de haute sécurité. Non seulement parce que toutes ces situations nous privent en tant qu’humains de nos contacts de proximité « physique », lesquels nous sont indispensables, mais aussi parce que, de façon globale, le confinement entraîne des conséquences très dévastatrices sur la santé du collectif, tant la santé vue sous l’angle médical que la santé de l’économie, du monde du travail, des systèmes politiques et sociaux qui étaient déjà en voie d’effondrement. Et ce au niveau mondial.

Mais la Maison XII c’est le karma collectif. Il n’y a donc pas de hasard dans ce qui se passe, c’est un retour des choses du passé, leur conséquence en quelque sorte, et nous pouvons l’appréhender de façon individuelle en faisant nos propres bilans intérieurs.

L’autre sens de la maison XII est celui des choses cachées, des secrets et des mystères et des « ennemis cachés » et là, pas besoin d’être compétent en astro pour voir le symbolisme du virus qui se répand de façon invisible, nous ne sommes même pas sûrs de ne pas être porteurs (et contagieux) quand la maladie est asymptomatique. Dans ce sens la maison XII nous parle aussi de nos secrets à nous, cachés dans la profondeur de notre vie intérieure et psychologique. Peut-être y a t-il un trésor, une opportunité de profonde compréhension pour celui qui veut bien le voir. Car lorsque nous détournons nos regards du monde d’horreurs que les médias veulent nous montrer, nous pouvons choisir de voir la réalité de la vie terrestre et humaine autrement, dans son état le plus naturel, la beauté de la planète, la magie de la vie…

Cela nous demande de rester centrés (encore et encore) sur l’amour en nous, sur l’harmonie , la paix et la joie toujours présents en nous.

La XII est alors la maison du bilan, de la réflexion intérieure que seuls le retrait, le silence et le repos peuvent nous offrir. Mais ça c’est une autre histoire… Car dans nos sociétés ces notions sont bannies et considérées comme pathologiques. En tant que personne introvertie je sais de quoi je parle ici !…

La maison XII est l’opposé de la polarité de la Maison VI : agitation et servitudes du travail, des corvées quotidiennes, avec toutes les règles dominant nos conditions de la vie de tous les jours, leur rythme, leur répartition et même leur déroulement détaillé (hygiène, ménage, soins du corps etc.)

Dans la Maison XII je vois donc moi l’opportunité de me soustraire à ces contraintes quotidiennes de la façon dont elles sont sensées être effectuées en diversifiant largement mes pratiques et en vivant en marge des contraintes, de façon très souple et personnelle pour me permettre de cultiver ce qui est le plus riche en moi : la vie intérieure. Et croyez-moi, je me régale.

Le plus difficile reste de se confronter à nos conditionnements qui nous rappellent souvent ce qui est courant, habituel et « reconnu comme correct » par les autres.
Heureusement, l’avez-vous remarqué, nous avons pu, pendant le mois de la Balance, apprendre des façons nouvelles, plus équilibrées et temporisées, de poser les mots pour nous exprimer, sans exploser sous la pression …

Savoir vivre un certain retrait est toujours nécessaire pour nous connecter à nous-même, c’est le fondement de toute approche spirituelle car la spiritualité c’est avant tout notre vie intérieure. Il n’y a pas de spiritualité « extérieure » même s’il y a des méthodes et des philosophies, notre travail personnel de croissance et de transformation et la mise en pratique de nos découvertes dans nos actes de tous les jours est le fondement même de notre pratique spirituelle. J’ai toujours aimés avoir des « temps pour moi » et même quand nous étions six à la maison je m’arrangeais pour me créer des espaces de solitude et de silence.

Et si c’était cela la plus grande opportunité de cette crise ?

D’aller voir ce qui se passe en nous dans des circonstances qui nous privent de nos « libertés » extérieures, qui chamboulent nos anciennes façons de vivre, mais aussi nos anciennes manières d’entrer en relation et de rencontrer les autres, toutes ces circonstances qui nous obligent à changer de rythme et à cesser de nous agiter dans une grande précipitation pour être très actifs, efficaces, pour boucler nos journées, remplir nos devoirs et chercher une confirmation ou une reconnaissance extérieure au nom des responsabilités qui nous ont été confiées.

Et si la seule responsabilité qui nous incombait était de prendre encore plus grand soin de nous, d’être réceptifs et à l’écoute de nous ? Cela n’est pareil pour tout le monde, certains vivent avec leurs proches, ils ne sont donc pas séparés d’eux mais de ce fait, sont assujettis à se retrouver avec eux sans pouvoir sortir comme avant, sans pouvoir s’échapper au travail ou au bar avec des amis et cela peut être bien pire !…. Quand la promenade « avec les seules personnes regroupées dans un même domicile » réduit sérieusement les occasions « sociales » autres que fréquenter nos proches cela peut nous déranger énormément. Surtout si ceux qui vivent avec nous ne sont pas sur la même longueur d’onde que nous.

Dans tous les cas, cela peut être difficile d’apprendre à se ménager des temps de solitude choisie, des temps de silence et de retrait, mais il faut consentir à « sortir du rang » où le désir exprimé et assumé de rester seul(e) est encore considéré comme un mal. Je me souviens avoir entendu mon psy m’expliquer il y a plus de vingt ans que rester vivre seule était un moyen déguisé de vouloir mourir, c’est dire ! C’est tout à fait révélateur d’une époque qui considère la solitude comme un fléau, un malaise porteur de problèmes, et si elle est réellement désirée, alors elle est vue comme une excentricité, ou comme un signe pathologique de dépression. Mais quand nous nous « se sentons seul » c’est un reflet de notre éloignement par rapport à nous-même, nous sommes alors coupé de notre nature profonde, et sommes alors terrifiés par le contact avec le grand vide intérieur qui nous apparaît. La solitude est le chemin qui nous confronte au tréfonds de nous-mêmes où nos manques et nos peurs se trouvent.

Apprivoiser cette solitude et ce silence peut commencer par se donner un jour par mois pour soi puis un jour par semaine sans contact. Une personne qui n’est pas habituée ou qui est mal à l’aise avec la solitude doit tenir compte d’une certaine progression dans ce cheminement vers elle-même.

Il peut être salutaire aussi d’avoir un «silence planifié» – c’est-à-dire de réserver une période de temps régulière pour se taire et faire taire toutes les sources possibles de bruit dont le premier est le mental qui « jacasse » en permanence.

Mais nul besoin d’avoir des heures entières de libres dans une journée pour une focalisation sur notre intérieur, active et concentrée, la moindre occasion est bonne : rentrer en nous-mêmes le temps d’une attente au feu du carrefour, le temps d’un embouteillage sur le trajet de l’école, le temps d’un rendez-vous chez le médecin qui tarde à arriver, c’est toujours un bon temps pour une respiration consciente, un moment de retour à soi, d’écoute de soi…

Certains d’entre nous peuvent avoir vraiment envie ou besoin de se retirer physiquement dans un endroit éloigné et isolé ou faire l’expérience d’une « vraie » méditation de pleine conscience en marchant, ou en s’asseyant dans un coin à l’abri des distractions, d’autres peuvent trouver la paix et le retrait nécessaires dans une activité solitaire et silencieuse, comme écrire, ou être créatif avec ses mains ou encore travailler en silence dans le jardin. Peu importe, chacun à sa manière, se ressourçant en lui-même, y trouve toutes réponses à ses questionnements.

Voilà, mes amis, c’était un petit salut avant la nouvelle lune du 15 novembre avec l’éloge de la régénération dans le retrait, le silence et l’écoute de nos besoins, de nos intuitions, de nos ressentis . Ceux-ci se dévoilent facilement à nous dans la paix intérieure, un repli précieux, qui n’est pas forcément solennel et pourtant procure un recueillement magique et une véritable ouverture à nous. Nous sommes tous très courageux, qui que nous soyons, de participer à ce cheminement d’évolution au sein de l’Humanité en ces années de difficulté et nous avons le devoir d’honorer tous nos efforts avec bienveillance et amour …

Bien sûr, vous n’êtes pas obligés d’adhérer à cette vision et quel que soit votre point de vue, vous avez le droit d’exprimer en commentaires comment vous vivez la période actuelle !

Bien amicalement à tous,

Michka

17 réponses

  1. Bonjour Michka, merci pour tout ce que vous etes, pour tout ce que vous partagez, pour votre sensibilité et la justesse de votre phrasé toujours subtil et délicat, pour votre générosité et la force qui vous anime. Vous étes une lumière bienfaisante , chaleureuse et dynamisante.
    Humblement, je vous embrasse
    Alain

  2. Merci Michka
    J ai fait une grande introspection maintenant que Mars repart je me sens de sortir doucement de mon état.
    J aime me promener, observer, sentir, échanger… Tout devient tellement beau à mes yeux, je suis pleine de gratitude pour chacun de mes gestes, pour mes nouvelles habitudes (alignées avec ce qui vibre en moi).
    J ai une couverture douce, chauffante qui me procure tellement de plaisir, un nid chaud, douillet, accueillant, propre… ma maison tout simplement, mon lieu de ressourcement.
    Je pratique le yoga Kriya, extremely doux et lent pour être en lien avec mon être….
    Je reste centrée 🙂
    Je t embrasse très très fort.
    Je te serre très très fort de tout mon cœur.

  3. Merci Michka, pour moi c’est amour et acceptation pour cette période covid, et c’est en tant que travailleur indépendant, comment trouver de nouvelles possibilités de résoudre ma sécurité financière avec la confiance en la vie !
    Très belle soirée !

  4. Merci Michka. Je vous lis toujours avec grand plaisir et je vous rejoins totalement. Je vis seule et la solitude ne me pèse pas du tout, bien au contraire ! Je ne fais comme au 1er confinement où je me suis privée d’aller chez mes enfants. Cette fois, je vais les voir régulièrement sans aucune peur, je sors beaucoup et ce confinement ne me pèse pas du tout. Je pense avoir la chance d’avoir commencé mon travail intérieur depuis longtemps, ce qui fait que cette occasion qui se présente à nous de nous libérer de nos ombres est moins difficile pour moi. Je ne vois que le côté positif de cette situation, à savoir l’émergence d’un nouveau monde. Je vois la vie avec ce qu’elle nous donne de plus juste à vivre pour notre évolution et je remercie chaque jour. Je comprends parfaitement que les personnes qui n’ont encore fait aucun travail spirituel doivent beaucoup souffrir, car elles doivent faire ce travail maintenant malgré elles. Je les soutiens de tout mon cœur et je leur envoie beaucoup de lumière dans mes méditations . Je leur demande d’avoir confiance, la vie les soutient, nous soutient à tous pour traverser ces épreuves qui nous amèneront à la lumière et à l’amour. Un monde meurt, un autre naît et toute naissance se fait dans la douleur.

  5. Merci Micka d’avoir exprimé votre point de vue de cette manière. Me voilà rassurée sur ma nature que l’on a souvent prétendue de « sauvageonne » tout simplement parce que le comportement extérieur de mes collègues ou d’autres personnes ne vibrait pas en moi. Même si j’étais cataloguée de « spéciale », je laissais glisser cette critique sans en être touchée alors qu’en tant que « Poissons » je suis hypersensible. Tout comme vous, j’aime ( pour ne pas dire « j’adore ») me retrouver isolée dans un espace privilégié, quel qu’il soit. Et pourtant, je vis en couple. Bien heureusement, nous aimons chacun notre indépendance et c’est ce qui marche. Les moments du repas nous permettent d’échanger et cela nous suffit car même les loisirs sont différents. Ne dit-on pas que les contraires s’attirent ? Alors, voyez, chère amie, à quel point je vous rejoint dans votre « billet confessionnel ». Contrairement à de nombreuses personnes qui pestent d’être confinées, je dis et je me plais à répéter que cette année 2020 est une très belle année. C’est la millésimée pour moi ! Belle année, que ce soit pour nous, gens éveillés, que pour Gaïa, etc… et dernièrement…pour tous les américains, moins, je l’espère. Bien sûr, j’ai une pensée triste pour toutes les personnes qui ont perdu leur proche. Cependant, nous les perdons aussi de différentes manières sans être contaminés par le Covid.
    Allez, je m’arrête là pour cette fois. Encore merci chère Michka pour tous vos mots et toute la Lumière que vous dégagez.

  6. Bonjour Michka, juste te dire tout pour moi est encore très confus et, j’avoue être un peu KO; mais avec tes messages je deviens philosophe et j’adore ta photo de ces plantes qui racines, j’aime beaucoup faire cela aussi et ça me parle…..
    MERCI
    méméAnnie

  7. Merci Michka pour vos articles qui font toujours du bien à lire.
    J apprends à apprivoiser ma maison 12, ma maison d évolution, au regard notamment d une maison 7 très fournie. C est un casse-tête pour moi ! Mais je trouve souvent dans vos articles une sorte d apaisment communicatif.
    Belle semaine.

  8. Chère Michka,
    Je prends connaissance seulement à l’instant de tous vos posts de l’automne. A leur lecture, une telle paix s’installe si doucement en moi…. comme vous, je profite des restrictions de déplacements pour jouir sans culpabilité et sans besoin de me justifier de tout ce temps de solitude offert. Je ne suis pas très versée en astrologie, mais j’aime me laisser vibrer à la lecture de vos analyses si pointues, et l’idée d’un qui viendrait perturber mon inclination naturelle au ronronnement m’a fait sourire, c’est tellement juste et tellement salutaire….
    Je vous remercie du fond du cœur ! et vous embrasse de loin 🙂
    Pascale

  9. Bonjour Michka,
    Je suis actuellement en maison de repos avant d’intégrer l’hôpital pour une rééducation intense.
    3 mois d’absence de la maison, justement pendant le confinement. Une bénédiction. Car tout comme vous, j’aime pouvoir être seule avec moi même, dans le silence, la contemplation, la méditation. Pour le premier confinement, j’étais en famille et vivre avec les miens, avec nos divergences, ne fut pas simple. Surtout quand mon espace personnel est grignoté par des attentes qui ne sont pas les miennes.
    Là, moins de charges mentales, trois mois à ne penser qu’à moi, mon rétablissement physique et mon élévation spirituelle.
    Alors merci pour vos billets.

  10. Chère Michka, quel bonheur de vous lire à chaque fois, c’est un vrais moment de détente ! un moment de réel plaisir, de connexion avec vous.
    Depuis ma séparation, j’ai mis du temps à apprécier la solitude, certainement lié a cette vie à deux même s’il est était décousue déjà depuis longtemps et après tous mes problèmes de santé, que j’ai vécu seule au quotidien, je parlai a ma famille bien sure. Mais j’ai prie conscience très vite à quel point je me sentais bien dans ma tête et intérieurement. Alors aujourd’hui, le covid ne me dérange pas plus que ça. D’autant qu’il ma permis aussi bizarre que cela puisse paraître, j’ai trouvé du travail : aide à la personne, mais ! il y en à un mais en dehors de chez moi, à 300 km ou je suis en immersion total avec la dame dont je m’occupe jour et nuit qui à 86 ans et vie retiré en plaine nature à 5 km du premier voisin. Je suis au petite soins avec elle, cela me permet de voir à quel point j’ai de la chance de cette configuration. J’ai commencé 15 jours en septembre 12 jrs en octobre et aujourd’hui j’y suis pour elle tout le mois de novembre.
    Je me retrouve souvent dans le silence dedans dehors, la vie est paisible, moi qui courrait tout le temps, quel bonheur !! je l’apprécie de jour en jour. Ma méditation est devenue obsessionnelle, et de surcroit vous lire Michka je vous sans près de moi, avec toute cette gentillesse, ce réconfort, cette compassion pour tout le monde, cette noblesse du cœur que vous avez, font que vous êtes mon réconfort, je vous comprends, je vous félicite, je vous admire.
    Mille mercis Michka. Je vous embrasse, PRENEZ SOINS DE VOUS. A bientôt de vous lire. Chantal.

  11. Merci du fond du coeur… c’est toujours un cadeau de découvrir vos messages ! Je les partage avec des amis qui sont parfois en attente de quelque chose de plus qu’une simple discussion.
    Merci pour vos éclairages et votre lumière !

  12. Chère Michka,
    Votre billet est très beau, il me parle vraiment, à moi la solitaire depuis tant d’années. Après bien des révoltes je goûte ce chemin qui est tout sauf triste, bien au contraire. Je joins un petit poème écrit voici bien longtemps et qui me permet de mesurer le chemin parcouru. Cette solitude est plus qu’une douce habitude, elle est une richesse infinie, une compagne pleine de trésors cachés.

    Solitude, ma solitude, ma douce inquiétude
    Tant de fois désirée
    Bien plus souvent repoussée
    Solitude, ma solitude, ma douce solitude
    Tant de fois ma confidente
    Bien plus souvent harcelante
    Solitude, ma solitude, ma douce quiétude
    Tant de fois chantée
    Bien plus souvent détestée
    Solitude, ma solitude, ma douce solitude
    Tant de fois caressante
    Bien plus souvent écrasante
    Solitude, ma solitude, ma douce habitude

    Peut-être ces modestes paroles encourageront d’autres à vivre la solitude avec confiance et gratitude…

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