De la crise mondiale à la crise personnelle et vice versa…

Bonjour les amis !

 

Chacun de nous (je pense à vous qui me confiez vos difficultés mais aussi à tous les autres) traverse à sa façon une ou des crises selon ce qu’il a comme « problématique » karmique à dépasser. Parler de karma n’induit pas de croire à  une vie  destinée à « payer des dettes »  (genre « Mais qu’est-ce que j’ai fait au Bon Dieu pour avoir à traverser ça ? ») – Ni d’adhérer à une quelconque philosophie basée sur la réincarnation. Point du tout! Le karma c’est notre lot quotidien simplement selon la vie que nous menons dans un contexte prédéterminé. Et nous ne sommes pas venus expier quoi que ce soit mais faire des expériences dans une dimension dense alors que nous sommes des êtres spirituels désireux d’enrichir notre connaissance des mondes de l’univers. Enfin c’est ma conception bien sûr !

 

Aucun d’entre nous (sauf de mauvaise foi ou inconscient) ne peut cependant nier avoir quelques ajustements à faire dans sa conduite ou sa pensée. Le chemin n’est pas de nous « améliorer » ni même de nous focaliser sur ce qui nous manque pour tenter de l’atteindre. La voie la plus confortable c’est toujours regarder lucidement ce qui est là et de l’apprécier car c’est ce qui nous remplit d’amour : focaliser sa pensée et regarder avec amour ce qui est déjà là.

Pour vous donner un exemple, je vais vous raconter ma vie (ben oui, c’est aussi un peu la vôtre en quelque sorte puisque nous sommes liés dans cette famille humaine).

Je suis actuellement en train de cesser mon activité libérale de professionnelle de santé pour prendre une retraite anticipée. J’ai l’âge minimum légal mais j’aurais dû rester encore quatre ans pour toucher à taux plein le fruit de mes années de labeur. Alors pourquoi le faire?

– Sur le plan de l’épanouissement professionnel, c’est un deuil que je fais volontiers car mon regard a grandement changé ces dernières années sur la maladie et son sens, donc ce travail conditionné par le système de santé publique ne me correspond plus du tout. Il est bien fondé de lâcher cette position sociale si lucrative qu’elle puisse être.

– Sur le plan personnel, je quitte une région que j’ai aimée passionnément (la Côte d’Azur et la Provence) mais là aussi ma vie y est devenue difficile : La pollution qui affecte la mer et l’augmentation de la population (et donc des véhicules, du bruit, de l’insécurité)  ont affecté le bonheur que je prenais à vivre dans cette partie de la France. Donc c’est très juste aussi que je quitte et je n’ai pas de regrets.

– Sur le plan financier, j’ai fait aussi le choix du renoncement car je perds ¼ du montant de ma retraite (c’est énorme sur une année) en m’arrêtant maintenant et cependant dans la même optique que ci dessus j’ai fait selon mon intuition et mon éthique, lâchant la sécurité financière pour… la joie !
C’est de cette crise financière que je voulais vous entretenir au travers de mes choix personnels  car vos courriers, vos commentaires font souvent état que vous aussi traversez aussi (on se sent moins seuls) le no man’s land de la peur de manquer. Et si moi j’y arrive plutôt bien, cela veut dire que vous aussi le pouvez.

Qui dit activité libérale dit brassage de sommes d’argent plus ou moins  importantes selon l’envergure de l’entreprise, en termes de charges, de frais de banques, de prêts et investissements et (normalement) en termes aussi de rentrées d’argent qui sont sensées être encore plus importantes que les charges.  Des facilités de paiement bien tentantes pour la pro que j’étais, des prêts à taux bas, de multiples incitations à la dépense auxquelles j’ai eu du mal à résister et je me suis laissée bercer par l’illusion de l’abondance par l’argent. Et pourquoi pas ? C’était rudement agréable. Hum !…Au début !

Mon idée initiale était de travailler beaucoup avant de prendre ma retraite  (pas sous les cocotiers quand même !) et d’augmenter ainsi mes revenus en 2012 et 2013 pour rembourser mon découvert professionnel puis ensuite thésauriser (hi !hi ! des idées de capitaliste, c’est rigolo quand on a toujours été dans la « classe moyenne »)  et faire des économies en vue de ma période de retraite. Je savais que ma pension serait maigrichonne. En fait tout ça c’était une idée, un projet qui se tenait sur le plan logique mais il aurait fallu que ce soit en accord. Que nenni ! C’est tout le contraire qui se produisit.

Mais … pour des circonstances que je ne cherche pas à m’expliquer car je sais qu’elles découlent de la justesse universelle (et de mon aspiration à vivre selon ma vérité fondamentale qui n’a jamais été orientée sur le profit)  mon avant-dernière année 2011 a vu mon bénéfice baisser de moitié par rapport à 2010, la suivante 2012 encore pire et ma dernière année de travail (2013) a été catastrophique ! J’’ai ainsi considérablement  augmenté mon endettement professionnel et j’ai dû emprunter à mes amis et ma famille  pour tenir jusqu’en ce mois de septembre 2013. Naturellement n’ayant pas d’économies et devant comme tout le monde payer mon logement et mes taxes, l’électricité et Internet, etc. mon endettement privé a augmenté aussi puisque ma profession  ne me rapportait plus rien.  Bref je n’avais plus rien à perdre.

À quoi servent la volonté et l’entêtement dans ces cas ? Pas à grand-chose… sauf à « se prendre fort la tête! »

Bien sûr au début, j’ai quand même passé beaucoup de temps à me stresser, je suis comme tout le monde, ma foi : ça ne me  permet pas  toujours de  dormir tranquille quand il faut travailler beaucoup et voir quand même que le solde en banque descend toujours plus en dessous de zéro,  ne jamais  pouvoir combler ce manque pour revenir à simplement 0, 000 €  (oui quel rêve ambitieux n’est-ce –pas d’avoir 0, 00 € de solde !!!) alors que les créanciers envoient leurs petits rappels perfides  avec des majorations et leurs menaces, BRRR ! Ce n’est pas confortable !

Et pourtant tout ce temps là, je sentais au fond de moi que je n’étais pas vraiment en danger (je veux dire en danger de mort)  mais qu’il s’agissait juste de mon impression d’insécurité face à l’argent manquant.

N’empêche (le savoir c’est dans la tête !) dans ces moments là,  j’ai été vraiment malade, j’avais des migraines infernales et du coup, j’étais incapable de gérer intelligemment mes comptes et de préparer les factures à donner aux gens qui m’étaient eux-mêmes redevables, en plus je refusais les patients n’ayant pas l’énergie de me rendre à leur chevet. Cercle vicieux…où j’aurais pu m’enfoncer très bas.

Je gardais quand même espoir pour des raisons hors de toute logique et me disais que quelque chose allait se passer même si je ne savais pas quoi. Je suis donc allée voir ma banquière qui m’a dit « je ne peux rien pour vous, vous n’avez pas assez de revenus », je suis allée voir la concurrence qui m’a dit « mais ma pauvre madame il nous faut des chiffres ! ». J’ai tenté Internet les organismes de prêt et tout s’est soldé par des mails de réponse du style : « Désolé, en l’état actuel des informations que vous nous communiquez, nous ne pouvons pas accéder à votre requête ». Ah! vous aussi ça vous dit quelque chose? 😉

Et puis… Drôle d‘histoire…Un flash, un « tilt » dans la tête…

Tout a commencé à basculer lors de la Nouvelle Lune en Lion qui sur mon thème tombe dans le domaine des ressources et de l’argent. Je me suis réveillée, voyant que j’étais simplement en train de me torturer et que mon ego s’en donnait à cœur joie de me faire tourner en rond dans le manque.  Et j’ai opté pour un changement radical : j’ai commencé à me   remercier de tout ce que j’avais déjà réussi et de que j’ai dans mon présent : un toit sur la tête (même s’il est à crédit), une voiture d’occasion mais en super état (même si je ne sais pas encore comment la garder) et à manger dans mon assiette (même si je dois parfois aller récupérer des invendus et passés de date au magasin bio et que mon ego se trémousse un peu dans sa carapace).

C’est ainsi que j’ai lâché prise et cessé d’y penser, j’ai abandonné mes peurs et les ai laisser partir car elles ne me préservaient ni du danger ni de l’inconfort dans lesquels j’étais et j’ai carrément changé de point de vue. Et j’ai opté pour le changement : revenir à ma joie première, ma nature initiale, c’est la vôtre aussi, ce qui est dans notre cœur, l’étincelle qui fait que nous ne sommes pas si désespérés que ça.

Car ce qui nous manque dans le fond c’est de retrouver cette joie et notre paix intérieures. Et pour ça pas besoin d’argent.

De mon côté, j’ai commencé par me remémorer la joie passée et me suis aperçue que j’avais déjà manqué cruellement d’argent. Enfant j’ai vécu dans une famille simple et pauvre mais aimante. Puis réintégrée dans ma famille biologique à 6 ans j’ai connu la honte (ah ben oui, moi aussi j’ai un ego bien costaud !) et l’humiliation de me comparer à mes camarades de classe aisées, bien habillées, ou dont les mères avaient de la prestance. Et cependant une part de moi s’en fichait et vivait en dehors de ces critères, dans un univers abondant d’amour. En devenant adulte j’étais tout aussi insouciante de l’argent et n’avais jamais peur de manquer. C’est-à-dire qu’alors je n’en faisais qu’à ma tête comme on dit ; je n’écoutais que moi, que mon optimisme béat. Celui là même dont se moquaient toutes mes amies (je crois bien qu’elles m’enviaient au fond !) car je disais tout le temps « Oh ! La Providence y pourvoira ! ». Et j’y croyais car cela marchait au fond, même si je connaissais aussi des déceptions, au final je m’en sortais toujours en riant.

Et c’est cela qui compte : on est ici, vous êtes là avec moi et on s’en est sortis jusqu’alors, regardez vous aussi dans votre dos et vous verrez que vous n’avez pas manqué de l’essentiel, vous avez aimé, vous avez échangé, vous avez profité de moments incomparables et uniques.  Sentez bien que vous avez-vous aussi cette foi dans un quelque chose de protecteur qui n’a pas forcément de forme ni de nom mais dont vous avez  qu’il va gérer les choses d’une façon qui vous échappe, qu’on l’appelle la vie, le hasard, Dieu, notre ange gardien ou tout simplement la chance…

C’est pour vous partager ce point de vue que j’avais envie de venir vous écrire ce matin, mes amis. Pour l’entendre et le saisir, il faut faire taire le corbeau rabat-joie qui nous serine que nous ne sommes « pas capables de réussir ». C’est l’ego, hi !hi ! Lui il croit qu’il a tout à faire, que  tout repose sur sa volonté, sa force, sa gestion, ses choix, il se croit le maître à bord. Rappelons lui que son rôle est désormais rempli, qu’il nous a été bien utile mais que maintenant il doit s’en tenir à accepter de laisser la place à la foi, à l’intuition et à la joie. L’abondance ne vient pas de lui car elle ne dépend pas de nous en tant que petits humains. L’abondance c’est là, c’est la manne universelle, elle est partout : dans la pluie du ciel, dans la terre qui nous nourrit, dans le vent qui fait tourner l’éolienne, dans les chutes du Niagara, dans les éruptions volcaniques, dans le soleil et les systèmes solaires, dans les univers sans fin. Mais nous les humains nous continuons à fonctionner sur un mode préhistorique (oui moi aussi j’en suis, c’est clair et j’avoue !) où nous croyons à notre pouvoir égotique.

Nous nous trompons, notre pouvoir, notre plus grande puissance c’est de  savoir recevoir l’abondance telle qu’elle se présente dans nos vies, l’abondance de liberté intérieure de pensée, l’abondance de capacité à faire la paix dans notre cœur, l’abondance  de trouver les moyens de subvenir à nos besoins corporels fondamentaux.

Notre intelligence la plus grande n’est pas de savoir comment gagner plus d’argent ni comment boucler notre mois mais comment recevoir avec humilité les gestes de solidarité, comment profiter de la joie que nous donne chaque personne qui nous honore de sa présence, comment apprendre à décoder dans les évènements du jour la bienveillance divine ou universelle, comment trouver de la joie dans les choses de chaque instant :  un moment de paix, un mets délicieux, un partage amical autour d’un café, un regard et un sourire au travail, ou à la caisse du supermarché (si,si ça marche et ça fait du bien, je vous assure). Nous forgeons nous-mêmes les barreaux de nos emprisonnements et si nous en sortons, le monde change et notre intelligence doit nous servir à voir ça.

C’est ainsi que générant une autre forme de point de vue sur nos vies nous créons de la joie et de la paix (oui toutes nos petites flammes rayonnant juste autour de nous, modestement) mais  retrouvant notre nature fondamentale nous irradions bien plus loin que nous le croyons, disséminant au loin notre amour vers ceux qui n’ont pas encore compris que se battre pour le pouvoir est une absurdité illusoire. Le pouvoir nous l’avons déjà !

afp

Le vrai pouvoir, celui qui est le nôtre et  qui rend heureux n’est pas extérieur, il n’est pas dans la force ni dans la lutte ni dans la révolte ni dans l’asservissement des autres, il est dans l’amour de nous, pour ce Qui Nous Sommes, le pouvoir et la puissance sont dans le soin que nous prenons des capacités qui nous sont données, c’est modeste, ce n’est pas grand-chose et pourtant c’est puissant. « De la crise mondiale à la crise personnelle et vice versa » disais-je… OUI ! Car ce qui bascule en chacun de nous fera finalement basculer l’ensemble. Si chacun de nous oriente sa vie vers la paix et l’amour, alors l’amour sera la première valeur, le but suprême et règnera sur le monde.

Je vous laisse car justement,  j’ai un rendez-vous avec un banquier ce matin et un autre cet après midi, (c’est vrai j’ai pris ces rendez vous quand j’avais encore très peur). Au départ je voulais leur demander de m’aider à résoudre mes casse-tête de dettes d’argent mais finalement je n’ai rien préparé comme dossiers (je ne me sens plus du tout là dedans) alors je crois que je vais juste y aller pour disséminer mon ineffable bonne humeur et je sens même que je vais ouvrir un LEP chez l’un*  hi ! hi ! … et un compte chez l’autre* pour mettre ma future (bien que petite) pension de retraite,  histoire d’attirer plein d’abondance ! Comme ça tout le monde sera content.

  • LEP : livret d’épargne populaire proposé gratuitement  et destiné aux gens qui n’ont pas beaucoup d’argent et ne paient pas d’impôts)
  • ** Comment faire sans payer? Tour de passe passe…C’est gratuit en France, mais en veillant à ne pas signer de convention de compte ni accepter de contrat de carte bancaire bien sûr, ainsi on n’a pas à supporter de frais de gestion. et cependant vous pouvez disposer de votre argent.

Je vous souhaite beaucoup d’amour, de clarté, de joie et de paix. Et gardez espoir, coûte que coûte quels que soient vos ressentis de manque, vous verrez cela va passer et la joie reviendra.

Michka

20 réponses

  1. Bonjour Michelle,

    ouah, quel courage et quel cadeau de nous partager ton histoire !
    Je te remercie profondément de nous distiller ces billes de joie qui vont faire pétiller la journée (et plus).
    Bonjour aux banquiers 🙂
    Grosses Bulles d’Amour
    Amélie

  2. Coucou Amélie,
    C’était super rigolo pour le premier rendez-vous car le banquier était un peu désarçonné par ma joie communicative (il doit être plus habitué à voir des gens maussades) et assez surpris que je change l’objet initial de ma visite -demande de financement- et que je remplace par l’ouverture d’un plan d’épargne. Mais comme ça il n’a pas eu trop de travail, il a quand même vendu un produit et moi j’ai placé la folle somme de trente euros (c’était le minimum exigé) comme premières économies!!

    On avance, on avance!
    Bisous ma petite Amélie et merci de ton passage ♥

  3. Merci pour ces mots, ils font du bien … et détendent l’atmosphère !!
    Être et avoir – Avoir et être
    L’un et l’autre sont frères. Ils se chamaillent, se fâchent parfois même ils ne veulent plus entendre parler l’un de l’autre et, au détour d’une clairière, ils se posent, discutent et boivent à la source d’Amour alors arrive leur harmonie…
    Belle fin de semaine

  4. Bravo et mille fois Mercis , de tout cœur avec toi, adorable,et généreuse Michka, tes mails et études astro sont un tel soutient pour tout ceux qui ont la joie de te lire, jeunes et plus âgés ‘, seront toujours là pour Toi.
    Courage et Sérénité, sont les vœux ardents, que te souhaitent tes fidèles lecteurs.

  5. Merci de ce beau partage !

    Je ressens aussi dernièrement très fort cette sensation de manque alors que mon niveau de vie n’a pas foncièrement diminué. ça met juste le doigt sur des peurs, et surtout ça me dit qu’il est plus que temps de les lâcher ! Je ne sais encore pas trop comment faire… Quand j’y réfléchis, lorsque j’étais étudiante j’avais la certitude que j’aurais toujours assez d’argent, alors que concrètement j’en avais beaucoup mois qu’aujourd’hui… Et bien à cette époque je me faisais beaucoup plus plaisir et ne manquais pas !

    Merci Michka de tes partages lumineux et je te souhaite une belle retraite

  6. Bonjour et merci de ce partage, je me retrouve pleinement dans votre cheminement intérieur et extérieur 😉 en rapport avec notre prise de conscience du « manque » qui se présente à nous sous bien des « formes » … et en effet le lien est là entre nous tous … lâcher les peurs c’est une réelle liberté que nous nous offrons en cadeau elle passe par la joie de chaque instant, cette joie profonde qui est là qui nous fait sourire sans raison, il faut apprendre juste à lui laisser une place qui de plus plus nous « envahie » … C’est cela la CONFIANCE … merci Michka …

  7. Merci du fond du cœur pour ce partage ! Oui, on sent les énergies basculer vers quelque chose de plus doux et de plus léger. C’est le temps pour cela ! Alors j’ai toujours beaucoup d’émotions à lire tes mots qui parlent si bien de ce que les êtres humains que nous sommes, apprennent patiemment, malgré les chutes, les peurs les doutes, les colères …. Un pas devant l’autre, et parfois, des guérisons si soudaines qui éclairent le monde d’un jour nouveau … Tout est là, à portée de main, quand nous sommes prêts à voir vraiment et à entendre pour de bon. Merci.

  8. QUELLE JOIE DE VOUS LIRE!
    Merci à tous et toutes, vous qui avez commenté ici ou écrit en privé, vous êtes là, je suis heureuse de sentir votre présence et les liens qui nous rassemblent de cœur à cœur, merci de donner vos ressentis et vos témoignages.
    Merci à vous aussi, ceux et celles qui avez lu et n’avez rien dit mais dont je sais que vous êtes là, tout cela m’encourage et me soutient très fort.
    Je vous envoie une pensée d’amour à chacun et chacune et vous dis « à bientôt » pour d’autres aventures partagées.

    Michka

  9. Merci Michka de te dévoiler ainsi avec tant de simplicité et d’humilité.
    Tu es riche de tout l’Amour que tu répands autour de toi, la vraie richesse est dans le Coeur.

    Tu sais à l’âge de 30 ans je me suis retrouvée seule avec ma fille de 3 ans 1/2, du jour au lendemain, sans un sou et la Vie m’a toujours apporté miraculeusement ce dont j’avais besoin, par des concours de circonstance incroyables.
    J’ai connu des années très difficiles financièrement mais j’y ai retrouvé ma joie de vivre, la liberté, la confiance en la Vie et découvert la force que j’avais en moi.
    Cela apprends également à être heureux et remercier pour des choses qui parraissent banales comme manger à sa faim ou se chauffer correctement et redécouvrir des activités toutes simples, gratuites mais combien enrichissantes pour l’âme comme des balades en pleine nature, etc
    Du coup, ma fille volant de ses propres ailes, je viens de refaire le grand saut mais volontairement cette fois, quittant une ville qui ne me convenait plus pour un endroit où je me sens chez moi entre océan, Gironde et forêt, le bout du monde. C’est comme un appel de la mer (la mère, notre Terre-Mère).
    Comment vais-je y vivre financièrement ? Je ne sais pas, la Vie y pourvoiera.
    Mais ce grand bain de nature m’aide à travailler ou plutôt laisser aller mes nombreuses peurs et blessures (oui oui comme nous tous 😉 ), et essayer d’accepter tous les « miroirs » (hihihi, dur dur !)

    Que la Vie te rende au centuple tout ce que tu nous apportes.
    Je te souhaite beaucoup de joie, de bonheur, d’Amour et de Lumière dans ta nouvelle vie.
    Je t’embrasse.
    Nadine

  10. Bonsoir,

    Votre récit a résonné très fort en moi, j’ai quitté la fonction publique (infirmière !!) il y a maintenant 3 ans par une retraite anticipée également mais grâce à mes trois enfants , étudiant l’astrologie, la médecine chinoise et plein d’autres savoirs qui me passionnent!
    tout ça pour vous dire de vous accrocher à vos rêves et à vos ressentis, l’abondance existe, je l’ai rencontrée!
    je travaille assez à mon compte pour aider mes enfants, j’en ai eu une de plus depuis mon départ ( ma seule fille) je trouve la vie gratifiante … le plus souvent !
    Je suis heureuse de ma retraite royale 🙂 , de mes consultations, de mes réveils à 3h pour plonger des mes livres et écouter de la musique, d’être épuisée le soir après une grosse journée qui a laissé des personnes soulagée d’une douleur et de soucis;.. bref, aucun regret.
    Que la lumière vous guide.
    arky

  11. Bonjour les amies,
    C’est bon de découvrir vos messages personnels et vos histoires de vie, cela me confirme que nous pouvons nous retrouver dans les mêmes expériences avec, au final, la même foi inébranlable et créer ainsi ensemble une nouvelle façon de voir l’avenir, avec la joie et la paix pour valeurs primordiales. La solidarité est l’une des grandes marques de notre ère du Verseau et elle se révèle de bien des façons et en bien des circonstances inattendues, ce site en est la preuve. Vive Internet!
    Je vous embrasse et merci pour toutes vos belles Lumières!

    Michka

  12. Merci Michka de partager « votre vécu ». C’est touchant et audacieux. J’aimerais, cependant -si tu permets- apporter une petite remarque quant à la notion d’abondance… quand tu dis par exemple : « petite retraite… petite somme pr le placement… ou, acheter des invendus… »). Pourquoi penser « petit » ? Quand on étiquette les choses c’est tjs en fonction de notre jugement ou de notre niveau de vie… Pensons plutôt: « bonne retraite… belle somme (quel qu’elle soit…). Nos pensées créent déjà l’Abondance, n’est-ce-pas ! (si on pense « petit » on aura tjs l’impression de manquer, non ?… enfin, je le pense)… Chaleureusement. Nade*

    1. Oh oui, Nade !
      Je comprends ton point de vue et le partage. Nos pensées créent l’abondance c’est pourquoi je suis dans la joie même si je suis lucide (chez moi l’un n’empêche pas l’autre) car j’ai misé assez peu sur mes « vieux jours » préférant toujours que l’argent serve au présent, à ma famille, à nos loisirs, donc j’ai peu cotisé et je ne peux pas espérer de miracle du côté du « système » officiel. Par contre je crois vraiment que je ne manquerai de rien et que j’aurai une belle période de fin de vie avec de l’amour, de la joie et bien plus que le minimum vital en termes de provisions et de possessions. Et j’ai bien l’intention de me lancer dans des activités rétribuées d’une manière ou d’une autre et je ne suis pas seule, j’ai de bons et vrais amis, des enfants… Je ne manquerai de rien j’en suis sûre. Même si je ne sais pas encore comment…

      En parlant « petit » je ne pensais d’ailleurs pas « petit », je ne ressentais pas les choses de façon étroite , j’accepte qu’il y ait des réalités terrestres (à gérer intelligemment) et quand j’évoquais une « petite retraite » c’est que je suis réaliste sur son montant (quand on est à son compte il n’y a pas de mystère) et cela ne m’intéressait pas de faire de « gros placements ». Cela ne me serait pas utile ni confortable.
      Quant aux récupérations d’invendus j’ai de la gratitude d’avoir pu vivre ça, j’ai aimé cette forme de solidarité, c’était bon pour moi de le traverser , cela a du sens; car plus jeune, j’ai eu ce jugement et cet étiquetage dont tu parles bien au sujet du niveau de vie, mais c’était vis à vis des gens qui « faisaient les poubelles » des magasins, et j’avais de l’incompréhension envers eux. Eh bien maintenant je suis contente d’avoir été amenée à faire l’expérience de l’humilité. Et je ne sens plus rien de « petit » dans ce comportement. J’ai même de la gratitude pour ceux qui m’ont proposé de partager ce que les clients n’avaient pas voulu et qui cependant était plus que présentable! Du bio en plus d’être beau, hi!hi!

      Je te remercie, Nade, de ton approche très pertinente et suis heureuse d’avoir échangé avec toi.
      Bien amicalement,
      Michka

      1. Bonjour Michka!
        …En fait, ce que je voulais dire -dans l’absolu- (certes, ce n’est pas ni se leurrer, ni ne pas être réaliste) c’est que même 10€ de placement est un « BON » placement… même qq.centaines d’euro de retraite, est une « BELLE » retraite… PENSEZ AINSI (effaçons nos anciens schémas!) amènera une « AUTRE RENTREE D’ARGENT », ou une autre forme d’ABONDANCE!.. Quant aux invendus (moi-aussi y ai « goûté »)…on peut penser en revanche que l’on mérite mieux, que l’on mérite le « neuf ». Et, ainsi, il n’y aurait même plus d’invendus, plus de gaspillage (poubelles)… enfin, dans l’absolu. TOUS bénéficieront de la même manne. Ce n’est pas là le monde vers lequel on tend ? Avec le temps…
        Voilà une « parcelle » de moi.
        Bien à toi, Michka

      2. Bonsoir Nade,
        Merci beaucoup une nouvelle fois, car en te lisant je me suis aperçue que quelque chose en moi résiste en sourdine à cette abondance dont je parlais. Toutes les peurs ne sont pas parties car mon mental est très logique et rationnel et continue à m’envoyer des infos chiffrées: ça + ça = telle somme à payer, il manquera donc X euros. Et je ris quand même, mais en même temps je constate que cette façon de tout calculer est très pesante car je me débrouille inconsciemment pour oublier des rentrées d’argent et me faire peur!!
        En outre je trouve que c’est très intéressant que tu rappelles cette approche de « on mérite mieux », il y a vraiment un lien avec l’estime de soi en tant que personne. Et cette notion d’extension à TOUS est puissante et nourrit vraiment mon enthousiasme.
        Bien avec toi, en longueur d’onde élevée, j’attends donc une belle retraite avec plein de RENTRÉES D’ARGENT comme tu suggères, hi!hi!!
        Michka

  13. Bonjour Michka
    et MERCI pour ceci et pour tout le reste… TOUT !
    TOUT ce que vous nous partager si généreusement,
    si abondamment, fluidement et simplement dans tous vos messages.
    Que l’Univers vous retourne au centuple ce que vous donnez,
    maintenant et sur tous les plans, y compris le plan matériel !
    Quand j’ai un manque ou un besoin, je m’adresse à Saint Antoine de Padoue pour qu’il m’aide à trouver… et ce dans tous les domaines. Puis je m’ouvre à recevoir ! Merci St Antoine.
    C’est merveilleux ! Oui vraiment !
    Avec tout mon Amour Michka et mes plus lumineuses pensées
    dans lesquelles je place de la monnaie du pape à votre intention !
    Encore merci
    Sylvie

  14. Merci Michka pour ton partage. Il m’apporte beaucoup, même si je ne suis pas en manque d’argent, mais j’ai d’autres manques intérieurs que je comble parfois par des froufrous et des trucs de filles (manque d’estime de soi!) tes mots me remettent les choses à leur bonne place : jouir de ce que l’on a, des choses simple de la vie, de toutes ces choses qui ne sont pas matérielles où parfois j’ai tendance à me perdre. Tu me remets les pendule à l’heure…dans le regard de la vraie vie…
    Tes lunaisons et tes billets sont de magnifiques ressources pour mon chemin personnel et je t’envoie de chaleureuses et lumineuses pensées pour une retraite pleine de Joie.
    Avec tendresse ♥

  15. Vous êtes géniale et votre témoignage est grandiose.
    Mille mercis pour votre partage ainsi que toutes vos analyses que j’aime lire.
    Le chemin c’est la joie…je vous embrasse.

    1. Bonjour Isabelle,
      Merci de ce message qui est un beau cadeau: Comme c’est ma fête aujourd’hui (le 29 septembre c’est la fête des Michel, Michèle, Mickaël, Micha, Michka et autres dérivés!) je me sens comblée et j’accepte avec gratitude votre gentil commentaire ♥♥

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