La vie est notre miroir

        © "Mise en lumière" de Bernadette Trekki
© « Mise en lumière » de Bernadette Trekki

Bonjour à tous,

Je commence avec un merci tout particulier à Natacha qui m’a inspirée par son questionnement et avec une pensée pour tous ceux qui sont dans ma vie des miroirs si fidèles de ce j’ai moi aussi, d’humain et de divin. Le monde et ce qui s’y passe, les gens et tous les êtres vivants, les événements de notre quotidien, tous sont toujours des reflets de nous, dans des facettes que nous ne connaissons pas ou ne maîtrisons pas toujours. Nous avons donc beaucoup à découvrir au travers de nos relations et de l’observation de la vie telle qu’elle se déroule sous nos yeux pour avancer vers notre propre épanouissement…

 Le miroir de ce que l’autre nous renvoie :chat et lion

Comment utiliser le miroir qui peut correspondre à nos attentes personnelles et notre dépendance à la réaction de l’autre mais peut aussi simplement nous montrer qui est l’autre et comment ça marche pour lui, sans que nous soyons obligés de nous remettre en question?

Et ce miroir c’est quoi, dans l’autre personne?

  • soit ce qu’on aime bien en elle et donc en nous, c’est peut-être même d’ailleurs ce qui nous a attiré vers elle,
  • soit ce qu’on déteste qu’elle (nous) dise et qu’elle (nous) fasse et qu’on voudrait voir disparaître  chez elle  et cela correspond alors à ce que nous n’aimons pas en nous et que nous voudrions changer ou que nous nions même avoir en nous. Or il n’y a rien à changer sauf qu’il est temps d’apprendre à nous aimer avec TOUT ce que nous sommes.

Sur un plan plus émotionnel, l’autre peut nous interpeller de deux façons:

  • soit nous constatons que l’autre est en proie aux mêmes difficultés que nous, et cela nous rappelle nos expériences personnelles douloureuses alors nous lui manifestons facilement de l’indulgence et de la compassion
  • soit nous sentons ces mêmes problèmes se raviver en nous d’une manière qui nous pousse à la colère ou à l’exigence ou encore à la rébellion. C’est que la plaie en question n’est pas fermée et que l’autre l’a involontairement réveillée. Le but est de regarder ce qui est encore si sensible et de surveiller nos pensées à ce sujet car toute idée négative ou conclusion hâtive ne ferait qu’empirer la relation et ne servirait pas à guérir nos propres souffrances.

L’autre n’y est jamais pour rien, il a de bonnes intentions en général mais ne peut pas toujours nous aider et réciproquement. Si nous restons dans l’idée qu’il doit faire des efforts pour nous rendre la vie plus aisée, cela amplifie nos attentes et ne résout rien, cela nous sépare davantage même de l’amour. Pourquoi l’autre ferait-il des efforts pour obtenir quelque chose qui nous appartient et dont le soin ne dépend que de nous?
Si nous acceptons d’accueillir non pas « nos erreurs » ou « nos défauts » mais de voir ici plutôt nos fausses perceptions de nous-même, d’accueillir avec une plus grande bienveillance nos jugements sur nous (et donc aussi sur l’autre, par la même occasion) nous changeons notre vision de nous et de notre relation à autrui.

Regardons ce qui nous énerve dans notre partenaire, chez nos proches, dans les gens que nous croisons et nous trouverons le miroir de nos attentes par rapport aux autres, aux hommes, aux femmes, aux amis, à nos enfants et de façon pus large par rapport à notre vie ou à nous même. Nous découvrons toutes nos croyances sur ce que nous imaginons comme but de « perfection » . C’est tout ce que nous croyons que « devrait faire » ou « devrait être » un partenaire, un enfant, un parent ou un ami idéal. Bref ! Ce sont NOS attentes à nous, pas les siennes, pas les leurs, même s’ils en ont de leur côté qui y ressemblent (notre compagnon cherche sa femme idéale, notre enfant se réfère à un parent idéal, etc.).

Commençons par accepter d’être comme nous sommes (« Je suis comme je suis et c’est bien » me disait ma première thérapeute) et de nous mettre en contact avec ce que nous aimerions recevoir de plus ou de différent. Acceptons ensuite avec foi l’idée que nous avons déjà tout cela en nous même, au fond de nous, même si nous ne le trouvons pas et ne savons pas comment le sentir.

Par exemple quand j’ai besoin de câlins et de consolation, si je sens bien cela en moi avant d’aller voir mon partenaire, je prends soin de mes demandes et attentes qui ne sont pas comblées. Ce sera donc très sage de ma part d’aller vers l’autre dans une approche plus délicate, parce que je me sais vulnérable, je n’ai pas besoin qu’on m’en « rajoute une couche ». Si je prends vraiment cette fragilité en compte, et que je suis douce, que je m’écoute, que je me comprends alors je suis prudente, je me donne toute l’affection et l’attention dont j’ai besoin. Mais bien sûr, souvent, nous oublions cette première étape et nous demandons à l’autre de le faire en devinant pur nous, et voilà alors que l’autre nous sollicite aussi dans ses besoins d’être approuvé, aimé, soutenu et entendu alors que nous ne sommes pas disponibles pour lui ou pour elle.

Notre système de fonctionnement est erroné quand chacun demande à l’autre de faire son propre boulot et de combler ses propres manques ! Ne demandons jamais à l’autre de faire quelque chose pour vous,  et ne répondons jamais non plus en donnant ce qu’on nous demande quand  cela nous coûte un effort, que cela nous peine ou que nous avons un sentiment de nous sacrifier, nous forcer, d’être envahis ou d’être frustrés.

Ce n’est pas de l’amour, ce n’est pas juste, nous nous renions et nous manquons de respect nous-même, donc nous ne pouvons alors rien faire de bien ni pour nous, ni pour l’autre non plus (car nous ne lui laissons pas sa part de responsabilité et d’autonomie, quand nous croyons que nous « devons faire quelque chose » pour l’autre).
En plus… Cela ne marche pas. Donc proposons-lui, en cas de conflit de prendre du retrait,  de se débrouiller sans nous et d’écouter en lui, afin d’assurer de son côté la satisfaction de ce qui ne va pas pour lui-même. Détachons-nous de ses attentes et occupons-nous des nôtres ! Faisons-le pour nous (mais c’est ainsi que nous sommes le plus secourables à l’autre aussi)  car c’est chacun prend en charge sa propre joie et son propre bonheur;  c’est ça notre responsabilité individuelle  et il n’y a pas d’efforts à faire pour lâcher notre colère,  il n’y a pas à demander à l’autre non plus de lâcher ses attentes, ni de changer de comportement, de ne plus dire ou faire des choses qui nous énervent. Non, nous avons juste à prendre du recul, à nous pencher sur nous et nous en tenir à l’écoute de nos besoins afin de trouver les réponses en nous.

L’essentiel est avant tout d’être en observation et de ne pas avoir le « nez dans le guidon » car si nous fonctionnons sur un mode de survie (métro-boulot-dodo) nous n’avons pas la conscience ouverte et nous ne pouvons pas nous détacher de la peur. Oui, cela demande une vigilance et une concentration de tous les instants.

Alors quand je nous sommes centré/e sur nous, nous pouvons être juste dans la relation. Si l’autre le désire, l’écoute à notre tour et le comprendre, nous consacrer à ce qui lui fait plaisir.  Parce qu’en faisant cela,  nous prenons soin de cette relation qui compte pour nous et qui nous apporte l’affection, l’épanouissement, l’évolution, l’assistance et la tendresse que nous désirons aussi. Et  si l’autre a besoin d’être seul et tranquille retirons-nous, restant toujours à l’écoute de cette partie fragile en nous qui ne désire pas être heurtée et blessée ou bien en contact au contraire avec cet élan optimiste qui nous anime et ne désire pas être alourdi par ses souffrances auxquelles nous ne pouvons apporter de réponse. .Ainsi chacun alors se retrouve plus apaisé et plus compréhensif. Telle est la manifestation de l’amour vrai.

 

Le miroir de ce que la vie nous renvoie :

Artiste: Grigoriy Soroka
Artiste: Grigoriy Soroka

Notre besoin d’estime: Comment s’estimer  soi même d’abord?

Le besoin d’être reconnu est vital, il vient de l’enfance…Mais n’attendons pas que les autres nous reconnaissent plus que ce que nous nous accordons nous-même comme valeur! Si nous passons plus de temps à nous dire: « je suis nul » qu’à nous encourager et nous donner de la gratitude pour nos pas en avant, n’espérons pas rencontrer quelqu’un qui nous contredise sur ce plan.  Le monde est notre miroir et l’Univers répond toujours à merveille à la vibration que nous émettons, aussi pouvons-nous parfois collectionner les déconvenues!

Alors que transformer en nous? – Comment  nous aimer encore davantage?

Avez-vous déjà été émerveillé par la vision d’un jeune enfant qui joue en toute innocence et ne craint rien? Pouvez-vous sentir cet enfant au cœur de votre cœur, car le premier enfant de votre vie c’est vous, c’est l’enfant que vous avez été et qui demeure en vous, maintenant, silencieusement peut être mais toujours avide de redevenir créatif,  joyeux, plein d’énergie. L’avez-vous  oublié ou bien vous ne lui prêtez-vous plus guère attention…Avez-vous tenté de l’écouter, de dialoguer avec lui, de vous réconcilier avec lui et de le consoler? Vous souvenez-vous de cet enfant que vous avez été?  Reconnaissez-le en vous et prêtez-lui l’oreille car il se sent seul, il se sent abandonné comme il l’a été dans le passé quand les adultes se méprenaient sur ses demandes ou les réfutaient, quand le monde n’écoutait pas son besoin d’amour et de reconnaissance mais au contraire, le poussait à devenir vite cet adulte « comme les autres »  que vous êtes peut-être maintenant. Souvenez-vous de cet enfant qui n’avait, du coup,  qu’une hâte: devenir grand comme ses parents avec l’illusion que ceux ci (enfin!) le comprendraient et l’aimeraient comme il le méritait. Mais voyez que rien de tel ne s’est réellement produit alors que vous avez fait tout ce qu’on voulait que vous fassiez et vous l’avez fait du mieux possible! Être sage, tenter de toujours faire plaisir, faire vos devoirs à l’école, apprendre même en ayant envie de jouer, ne pas trop sentir vos chagrins, ne pas trop demander d’attention… et que reproduisez-vous encore et encore à cette âge adulte ? Et  MAINTENANT cet enfant en vous réclame votre soutien, il pleure au lieu de rire, il a peur au lieu d’être créatif et audacieux…

Imaginez-le dans votre cœur, imaginez-vous être l’adulte chargé de vous occuper de cet enfant qui vous appelle à l’intérieur de vous et écoutez ce qu’il vous demande, sentez ce dont il a besoin. Ainsi vous réparerez les peurs et les blessures de l’ego, qui ne sont rien d’autre que les blocages de votre enfant intérieur. Symboliquement prenez-le dans vos bras et dites lui: « Je suis là pour toi ». Cet enfant est unique et rayonnant et l’éducation, la société lui a demandé de se plier au collectif, de rentrer dans le moule…

Il y a une nécessité vitale, maintenant,  d’accepter votre unicité: aucune personne n’est identique à une autre et chacun doit apprendre à se connaître en tant qu’être singulier, en tant qu’un individu spécial fait de milliers de facettes assemblées en une combinaison unique, inimitable. Reconnaissez vous dans ce que vous avez de différent et aimez-vous ainsi, affirmez-vous ainsi.

Notre peur et nos attentes

C’est l’ego en nous qui a peur, cette structure mentale grâce à laquelle nous avons pu intégrer un corps humain et survivre dans cette dimension terrestre dense. Ce n’est pas notre Être Supérieur qui Lui sait très bien se connecter  au Divin et a la conscience de ce qui se passe au-delà de l’apparence. L’ego est fondé sur un passé et un futur car c’est une entité qui doit incorporer le temps pour survivre alors que le Divin en nous  est tout à fait tranquille car relié à l’Intelligence Supérieure dont il vient et où il se ressource en permanence,  dans le présent. L’ego est comme cet enfant qui a besoin d’être rassuré, réconforté et encouragé pour grandir en harmonie.  Voilà pourquoi il est vain de vouloir « maîtriser l’ego », « rabattre son orgueil » ou « faire taire son amour propre » car la solution n’est ni dans le contrôle ni dans la volonté,ni dans l’effort ou le travail, bien au contraire!  Toute tentative de repousser les souffrances et angoisses, « s’en débarrasser », « en sortir » tout cela va à contre sens de l’amour de soi. Il s’agit de les embrasser, les accueillir avec douceur, fraîcheur, humour et stabilité.

Les besoins basiques du corps physique:

Pour entendre notre amour intérieur il faut avoir résolu tous les soucis des besoins vitaux ou les avoir transcendés: les besoins du corps, notamment dont le besoin de sécurité. Cela ne signifie pas que chacun de nous doive d’abord être riche, abondant matériellement et posséder un grand patrimoine avant de se consacrer à sa vie spirituelle.  Mais que si quelque chose n’est pas présent dans notre vie (la santé, un abri, de la nourriture…) il faut avant tout prendre soin de ces aspects et élever notre vibration grâce aux techniques qui amènent à (re) trouver confiance en la vie, aligner le corps physique sur la fréquence de la terre (voir un énergéticien, pratiquer la médecine traditionnelle chinoise, etc.) , soigner les maladies non pas en les éliminant mais en pratiquant le décodage biologique par exemple, afin de les comprendre et d’utiliser leur potentiel. L’essentiel est de préserver ou restaurer la vitalité, l’énergie vitale qui permet de se donner les moyens de satisfaire les besoins physiologiques et de sécurité tels que le montre la pyramide de Maslow.pyramidemaslow

 

Notre besoin de coopérer

Ce besoin d’appartenance et d’intégration à un ensemble de gens qui nous ressemblent est celui de nous reconnecter à une famille biologique ou une famille d’âmes ou encore, d’une façon plus large, à cultiver des relations sociales équilibrées et solidaires. L’ extrait suivant, est une traduction d’Abraham Hicks publiée en juin 2012 sur le blog d’Anne Duquesne, et qui donne une piste intéressante :

« Mon Imagination Attire Toutes Les Relations Qui Doivent Coopérer…

Vous avez le pouvoir de susciter chez les autres toutes les relations que vous désirez. Mais vous ne pouvez parvenir à une situation nouvelle-et-meilleure en mettant votre attention sur la situation actuelle. L’Univers, avec tous ses acteurs physiques et Non-Physiques, répond aux Vibrations que vous émettez. Aucune distinction n’est faite entre les Vibrations que vous émettez en observant, et les Vibrations que vous émettez en imaginant… Si vous vous contentez simplement d’imaginer votre vie comme vous voulez qu’elle soit, tous les éléments qui doivent coopérer seront appelés. Et, encore plus important, tous les éléments qui sont appelés vont coopérer. C’est la Loi. L’expérience que vous vivez avec les autres est faite de ce que vous suscitez chez eux. »

 Extrait du livre d’Abraham : Le Vortex – La Loi de l’Attraction pour améliorer vos relations Page d’origine

Si pour des raisons ou d’autres la destinée nous a amenés à rompre nos attaches avec nos aînés ou nos enfants, nous sommes conduits à revoir le concept de famille et à élargir notre vision en nous reliant à d’autres personnes que nous rencontrons sur notre route, cela peut être bien sûr d’abord notre partenaire, mais aussi nos amis les plus chaleureux et, encore au-delà, cela peut être des personnes avec lesquelles nous sommes en résonance. Même si nous ne l’avons jamais rencontré en chair et en os, nous pouvons nous sentir en harmonie avec un écrivain et son œuvre ou un groupe de gens partageant un idéal philosophique, etc.

Mais nous avons aussi besoin de communiquer concrètement, aussi ne nous fermons pas au contact de tous les gens que nous rencontrons tous les jours dans notre environnement immédiat: nos amis, nos proches, nos collègues de travail, notre clientèle si nous sommes des travailleurs indépendants, nos voisins, les commerçants ou employés des magasins où nous faisons nos courses… C’est parfois difficile de nous relier à toutes ces personnes quand  nous ne prenons pas le temps du recul ;  mais cela devient un art facile si nous les regardons comme des égaux, comme des Humains qui sont exactement comme nous dans la quête d’amour et d’amitié et parcourant des chemins parfois tortueux et douloureux comme nous. Dans cette ouverture, sortant de l’égoïsme nombriliste et de l’auto apitoiement,  on se moque bien des définitions, étiquettes et de la hiérarchie, il n’y a pas de discrimination de sexe, d’âge, pas de concurrence, de rivalité, pas d’enjeu, juste une reconnaissance de notre état d’humanité, humblement, loin des luttes de pouvoirs…En reconnaissant l’autre, tel qu’il est, nous nous reconnectons à nous même. en donnant à l’autre, nous recevons l’amour de l’univers par l’ouverture de notre cœur.

« Lorsque vous donnez un objet à quelqu’un, évidemment vous ne l’avez plus.  Lorsqu’en échange d’un kilo de cerises que vous achetez chez l’épicier, vous donnez de l’argent, cela fait quelques sous de moins dans votre porte-monnaie. Mais dans le plan psychique, c’est différent : tout ce que vous donnez de bon et de lumineux vous enrichit. Oui, et lorsque vous éprouvez un sentiment de reconnaissance pour les humains, même s’ils ne vous donnent rien, vous recevez quelque chose. Cela vous étonne ? Non, cela n’a rien d’étonnant.

La reconnaissance est une ouverture de votre cœur et de votre âme, et en vous ouvrant ainsi, vous recevez tout ce qu’il y a de beau et de bon dans la nature et dans la vie. Même si ces cadeaux ne vous étaient pas particulièrement destinés, c’est vous qui les recevez, alors que celui qui est ingrat, même s’il devait les recevoir, ne reçoit rien. Soyez reconnaissant et vous aurez la sensation que tout le Ciel s’ouvre pour vous. Plusieurs fois par jour, même si vous n’avez aucune raison de remercier, dites : « Merci, merci, merci Seigneur… » »

 

Omraam Mikhaël Aïvanhov

 

Comment décoder les messages subtils qui nous viennent des forces supérieures?

L’alignement sur notre cœur se fait dans le silence, dans l’arrêt des activités extérieures qui captent notre attention et dans une sorte d’état second où nous ne voulons rien, n’attendons rien, où nous nous ouvrons à tous les possibles. Cet état est un état de repos mental, les pensées passent sans être retenues, sans capter notre attention et ainsi s’installe une forme de fluidité propice.

Respirons tranquillement et ne cherchons rien, laissons flotter notre imaginaire… Alors vient la réceptivité, laissons aller nos intuitions et écoutons…

Décoder les messages passe par nos sens physiques, il n’y a aucun besoin de perception extrasensorielle pour entendre la voix de notre guide intérieur qui nous sert de « relais » avec la Sagesse Universelle, pas besoin de méditation guidée, ni d’état de transe spécial… Juste écouter nos inspirations qui viennent en mots et en images intérieures. Juste nous laisser bercer et nous voyons les signes devant  nos yeux.

Rien n’est hasard.

Décoder c’est aussi ouvrir sa conscience afin de ne pas rester prisonnier de l’apparence véhiculée par les  circonstances extérieures. Lorsque nous croisons quelqu’un que nous ne connaissons pas  mais qui nous semble familier,  ou que  nous rencontrons une personne que nous n’avons pas vue depuis longtemps ce n’est pas le hasard. Lorsque nous nous trompons de route en voiture et que nous arrivons à un endroit spécial et magnifique, auquel nous n’aurions jamais eu l’idée de venir volontairement, ce n’est pas le hasard. Lorsque nous surfons sur Internet et que, de lien en lien, nous arrivons sur un site dont le contenu nous remplit, nous égaie, nous enrichit, nous interpelle, ce n’est pas le hasard.

Mais de même,  quand nous échouons dans un domaine de vie c’est qu’il y a une chose à comprendre, peut-être qu’une autre voie est bien meilleure pour nous et qu’elle va se présenter. Lorsque notre job devient si pesant que nous sommes contraints d’y renoncer ou que notre employeur nous signifie notre congé, ce n’est pas le hasard, c’est qu’il y a un autre travail où nous nous accomplirons bien mieux mais il faut d’abord quitter celui ci et accepter de traverser un espace vide où nous nous sentons fragile et  nous en remettre à notre Bonne Étoile. Lorsque la maladie ou un accident nous cloue et nous arrête dans nos projets du moment c’est que nous nous égarions, que nous nous éloignions de nous-même et de notre chemin et qu’il est temps de vérifier nos buts ou bien d’écouter de nouveau nos vrais besoins.  Notre corps nous parle selon la localisation et le type de blessure ou de maladie qu’il manifeste et le décodage biologique est riche d’enseignements. Lorsque notre partenaire s’en va vers d’autres cieux, ce n’est pas le hasard, ce n’est pas non plus un drame; c’est qu’il est temps pour nous de grandir sans lui/sans elle et d’aller sur nos propres sentiers de façon autonome,  seul/e ou peut-être avec un/e autre partenaire plus en résonance avec notre nouveau niveau de conscience…

Voilà bien des façons de décoder les messages que notre vie nous amène. Mais je suis sûre que vous en avez d’autres et que vous les connaissez…

Après avoir vérifié les aspects que les miroirs des autres et des circonstances nous renvoient pour nous guider, nous sommes en mesure de nous investir dans le monde et dans nos relations avec la plus grande réussite. En attendant,  utilisons le miroir pour nous contempler et si nous y percevons la vanité de nos attentes et de celles des autres,  c’est que nous sommes en voie de guérison, c’est aussi que le miroir commence à nous renvoyer notre propre splendeur!

Belle journée à vous, chers amis, et merci d’avance d’être aussi mes  miroirs par vos commentaires, toujours bienvenus.

Michka

 

 

 

 

30 réponses

      1. Incroyable que je tombe sur votre texte Michka suite à une violente altercation avec ma fille…. Je pense que nos deux sensibilités exacerbées se sont exprimées mais cela me fait de la peine de ne pouvoir échanger avec elle sur un mode constructif et apaisé et surtout de voir que je suscite tant de haine chez elle… Si c’est un miroir, c’est plutôt effrayant! J’essaie de me rassurer en me disant que chacun est responsable de son bout de relation et que sa colère, ses inconsciences, son refus d’écouter des conseils lui appartiennent, mais je me sens bien démunie.

      2. Bonsoir marousse,

        La réponse à toute confrontation est toujours dans la question: « Quels étaient et quels sont encore mes besoins? ».
        Dès que vous aurez cette ou ces réponses dans cette situation (vos besoins sont peut-être d’échanger sur un mode paisible par exemple), vous pourrez davantage comprendre pourquoi votre fille extériorise sa colère quand vous vous apercevrez que vous aussi en avez envers vous (c’est possible que vous ne soyez déjà pas en paix avec vous-même dans cette relation) ou envers elle car elle refuse d’écouter vos conseils et ne semble pas être aussi consciente que vous aimeriez qu’elle le soit. Peut-être cela vous fait-il peur (alors votre besoin est peut-être aussi d’être rassurée) ou peut-être cultivez-vous des pensées négatives sur votre rôle de mère (alors cela génère de la colère en vous) etc…
        Seule une profonde écoute de vous d’abord vous permettra de sentir ce qu’il y a d’inadéquat pour vous dans votre dialogue avec votre fille et ensuite vous pourrez aussi mieux la laisser s’exprimer et vous expliquer dans le calme, sans vous sentir démunie.

        Prenez du recul et soin de vous, le calme reviendra en vous et dès qu’elle en aura besoin votre fille saura vous rejoindre pour une autre forme de communication moins violente.

        Vous pouvez aussi trouver des pistes pour mieux comprendre dans cette vidéo intitulée « Guy Corneau- atelier: Cessez d’être gentil- soyez vrai: https://www.youtube.com/watch?v=oWWQJ2e1x_8

        Que la lumière vous guide.

        Michka

  1. Vous lire Michka est un soin,un cadeau que je me fais dont les effets vont grandissants.
    Je suis du signe du cancer, ascendant cancer, et sa « brasse  » pas mal en ce moment pour moi;-)
    Nos rendez vous à travers vos écrits, m’aident à un point que vous devait certainement ressentir.
    Je partage vos écrits avec d’autres,afin de propager l’énergie qu’ils transportent.
    MERCI A VOUS ET AU DIVIN QUI EST EN TOUT

  2. Bonsoir Michka,
    Vos sources sont les miennes Abraham, Aivanhoff, et je me reconnais beaucoup dans vos écrits, mais qu’il est difficile d admettre que »l’autre » au si désagréable caractère est votre miroir.
    NON! pas possible je ne suis pas comme ça et pourtant ….!!!
    Mais si l »autre » est mon miroir je suis également le sien alors tous mes bons côtés finiront bien par apparaître non? Alors continuons a nous apprécier , a nous aimer pour qu’un jour ENFIN le monde vive dans le respect , dans la paix et l’amour!
    N’abandonner jamais et surtout y croire.
    Merci Michka je vous embrasse.

    1. Oui c’est parfois difficile quand l’autre nous montre son mauvais caractère mais cela nous enseigne le recul, le discernement, le détachement…Et mais en se plaçant à une hauteur plus élevée, nous pouvons percevoir l’autre comme ce qu’il est aussi : une âme incarnée qui a lié une relation avec la nôtre, et réciproquement pour que chacun y trouve ce dont il a besoin, soit parce que cela nous permet de voir ce qui reste souffrant en nous ou en lui ou ce qui doit être apprivoisé; soit que cela fasse écho à quelque chose que nous cherchons ou qu’il cherche à expérimenter dans cette vie. Qui sait vraiment ? Notre rayonnement le meilleur est la clé de toutes nos relations harmonieuses.

      Le chemin est tellement réconfortant,
      Michka

      1. Merci Michka,

        Vos paroles me font du bien et c’est vrai que je n’avais pas vraiment envisagé le problème sous cet angle.Mais c’est vrai que l’autre aussi est en chemin et que l’autre aussi cherche des reponses et quand n’etant pas au même stade d’evolution ça crée des différences. Mais chacun fait de son mieux avec ce qu’il a . A l’avenir je tâcherai de m’en souvenir.
        Merci Michka je vous embrasse . Bel apres midi. M.F

  3. Merci Michka de ce magnifique texte qui fait écho à l’échange que j’ ai eu avec un de mes fils aujourd’hui . Lâcher-prise sur ses attentes et reconnaitre mon besoin de paix pour faire grandir notre relation avec un temps de pause nécessaire ! Quel bien-être intérieur ensuite pour moi !
    Et ce texte qui résonne en mon coeur pour achever la journée, waouh !
    MERCI encore !

  4. JUSTE MERCI ….ET QUE NOUS PENSIONS TOUS A GARDER L E SENTIMENT D UNITE QUE NOUS RESSENTONS EN LISANT TON BLOG…..ET LA CONFIANCE EN LA VIE POUR VIVRE NOTRE ETRE EN PLENITUDE……JUST ENJOY LIFE!

  5. Bonjour Michka,
    Comme il est intéressant votre article, d’autant plus qu’il fait écho à mes pensées de ces temps derniers, où le symbole du miroir suscitait en moi de profondes réflexions 🙂
    Je ressentais le besoin de l’envisager d’une plus douce façon qui m’est venue ainsi, en inspiration…
    L’autre est notre miroir, oui, mais pas seulement l’autre, car l’idée de la relation repose également sur un endroit ou une situation….
    Ce que je ressens, c’est que ce miroir est un cadeau destiné à nous révéler les qualités de nos défauts, et les défauts de nos qualités…
    Mais d »autre part, ainsi que l’a écrit Howard Sasportas, le glyphe de Vénus ressemble à un miroir, le miroir de la Balance dans laquelle nous apprenons à nous découvrir (dé-couvrir) dans notre face à face avec l’extérieur…
    Car la vie est mouvement, mais aussi rotation, et que nous nous retrouvons tous un jour et à un moment, telle une conjonction…
    Ainsi, grâce à ce miroir, mais aussi grâce à ce que nous y voyons, nous apprenons à nous dé-couvrir, donc à mieux nous connaître, dans le but de se réajuster avec le Sens en quête d’un plus juste équilibre…
    Concrètement, un miroir sert à se regarder, donc à prendre soin de soi, afin de s’améliorer et de s’embellir…
    Spirituellement, il fait la même chose, mais dans le sens inversé, puisqu’il s’agit de notre intérieur…
    Et, pour terminer, j’ajoute quelque chose qui me semble être très important : c’est qu’un miroir ne nous montre pas seulement notre face, mais également tout ce qui est derrière nous, donc tout notre passé, que nous pouvons apercevoir derrière notre face, à la condition que nos yeux veuillent bien se détacher de notre « image »…
    Chère Michka, merci pour vos partages suscitant de belles réflexions…
    Vous êtes formidable…
    Bien à vous :-))
    Isabelle L.

  6. Merci Michka pour ce message vivifiant qui vient clore ma journée en paix avec l’Univers. Une respiration, puis une autre… la solitude n’existe pas. Christine

  7. Tout est illusion et interprétation restons humbles. Nous ne sommes individus que sur ce plan. Et notre incarnation est une suite d’expériences que nous avons acceptées de vivre pour évoluer. Et qu’ elles soient ombre ou lumière ne change rien à l’affaire, le bilan de l’évolution est le même : on évolue. Le but étant d’expérimenter. Pourquoi juger, évaluer, soupeser ?
    De la trinité mental/âme/esprit, seul l’humain/l’égo peut se mirer dans un miroir (sans tain ?) en effet. Car c’est le seul a être dissocié du grand Tout.
    Mais ce que je lis peut être aussi très culpabilisant lorsque l’on cherche le sens de son incarnation. Il se pourrait que cela soit un lieu commun , un raccourci un peu aisé. Il serait donc en notre pouvoir en changeant nos pensées de changer notre vie ou la vie du collectif, ah oui ? Pensées magiques ? La lumière recouvrant les ténèbres ? Activer notre part divine ?
    Vous avez sans doute une théorie sur les compétences de Jésus, de Mandela, Gandhi, mère Thérèsa, Luther King, etc. etc. à se bâtir une incarnation heureuse ? Et pour les prisonniers de guerre, les victimes d’abus sexuels, victimes de l’inquisition, la liste est sans fin n’est ce pas…? Si on leur apprenait à s’aimer un peu quand même ? Si on leur apprenait la loi du retour, de la pensée positive ?
    Alors pour ceux là, de quel miroir parle-t-on, toujours celui de Narcisse ?
    Merci pour ce sujet de débat, pour cette notice de développement spirituel, pour la qualité de votre expression et pour votre intention de distiller des bonnes vibrations.
    Avec mon respect
    Isabelle

    1. Merci de cette réflexion qui élargit le texte de Michka. Effectivement j’ai cherché dans ce sens du miroir en allant au bout du raisonnement en étant confrontée à un pervers narcissique. J’ai cherché en moi la perversion, et cela m’a transportée face à ma famille qui renvoyait une image de moi déformée, faussée, tordue, pour se donner le droit de me mépriser . Et dans cette extrême sentiment que j’ai généré à l’intérieur de moi, j’ai trouvé la force de remettre chacun à sa place, en reprenant la mienne et en leur disant symboliquement, ainsi qu’à cet homme pervers que j’avais face à moi : « plus jamais! ». Ainsi cette notion de miroir que j’avais découverte et utilisée m’a permis de savoir que je ne suis pas ce que je voyais chez l’autre face à moi mais ce que j’avais cru, petite, que j’étais, parce qu’on me le faisait croire. Ainsi cette notion de miroir m’a amenée à l’inverse : Je ne suis pas ce que je vois et ce que je vois me donne la force de dire  » NON ! ». Merci Michka, pour votre beau texte et d’avoir ouvert cette porte.

  8. Chère Michka,
    Merci de tout coeur de ce beau cadeau : vous avez matérialisé en mots, ce que je pressentais tout bas ! Voilà la magie des liens ‘invisibles’ mais si forts que nous tissons au sein de l Univers. Cela fait chaud au coeur !
    Belle journée à vous
    Nathalie

  9. Merci Michka. Votre texte sonne juste comme toujours et cela fait du bien à l’âme ! Au plaisir de vous lire prochainement en vous souhaitant un bel été inspiré <3

  10. Tout simplement MERCI Michka pour ce moment de lecture et de reliance intense. Je transfert à mon entourage ces messages de sagesse et d’amour.

  11. Chère Michka. Depuis un bon moment, je lis vos communiqués et je me sens inspiré à mieux intégrer toutes mes dimensions…
    Je partage et à plusieurs occasions avec des amies nous revenons et échangeons sur nos perceptions et nos prises de conscience .
    MERCI de votre grande générosité .
    Encore maintenant suite à cette dernière lecture , je suis nourrie et remplie. Soie Bénie et remplie de Lumière.

  12. De l’hôpital où je suis… ce matin après 2 réveils en cauchemar, j’ai ouvert mes mails et ouvert le tien, c’est vraiment fou comme ça résonne ! Exactement la même longueur d’onde, même si je vis mal ce qui m’arrive parfois, le chemin est celui-là.
    (Commentaire remis en forme avec l’accord de Chantal)

  13. Mich’ka,
    J’avais posé un commentaire et… il a disparu.
    Une fois de + pas de hasard.
    Il y avait plus urgent que ces mots posés là pour toi Mich’ka et pour vous mes z’âmes amies.
    Il est une petite soeur des étoiles qui était triste d’avoir cru à une « méprise » sur son partage du coeur,
    Le coeur est un bien si pré cieux qu’il demande infiniment d’attention , de douceur, de tendresse à… soi.
    Merci Mich’ka pour cette délicieuse et délicate « fleur de vie » et pour avoir su en extraire la « quintessence » avec infiniment d’ Amour et de Bienveillance pour moi, nous.

  14. Bonsoir Michka,
    Comme chaque fois, ton article résonne parfaitement, dans ses moindres chapitres! C’est tellement agréable de te retrouver, c’est un peu comme si on faisait un petit bout de chemin ensemble!
    Mille merci!

    1. À toutes et en écho à ce que dit en dernier témoignage Stéphanie: Oui, nous faisons vraiment ce petit bout de chemin ensemble…Du moins moi aussi je le sens comme ça 😉

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